Journal La dépêche du 18 Novembre 2019
L’année dernière, un vent de jeunesse soufflait déjà à l’AGEJM (Association gersoise pour l’enseignement aux jeunes malades). Plusieurs bénévoles avaient effectivement rejoint l’association et rajeuni les rangs. Comme le dit élégamment Jacqueline Teste, la coprésidente, «l’association a 22 ans et ceux qui l’ont créée 22 ans de plus aussi». Ces jeunes retraités étaient donc les bienvenus. Et, désormais, plusieurs d’entre eux ont même décidé de prendre des responsabilités et de devenir coprésidents. A l’image de Christian de Lary, qui s’occupera de faire connaître l’association auprès des structures éducatives, familles et enfants. Il a d’ailleurs déjà refait le site internet. A l’image également de Joël Lajux, ancien élu, qui s’occupera, lui, de dynamiser le secteur ouest. Originaire de Panjas, l’homme saura vers qui se tourner. Un ancien président, le docteur Levet, pédopsychiatre, occupe le quatrième poste de coprésident. Les quatre coprésidents doivent encore être approuvés par le conseil d’administration. Et la nouvelle équipe dirigeante a déjà tout plein d’idées pour l’association. Lors de la dernière réunion des bénévoles, les idées de projets «fusaient», selon les mots de Christian de Lary. L’association vient ainsi de passer une convention avec l’hôpital psychiatrique, dit hôpital spécialisé, pour pouvoir enseigner les matières de base aux jeunes malades adultes qui souhaitent poursuivre des études ou se réinsérer socialement, par exemple en intégrant un Esat (établissement et service d’aide par le travail). Autre idée qui tient à cœur de l’association, mettre en place un système de visioconférence pour mettre à certains élèves malades de continuer à suivre les cours aux côtés de leurs camarades de classe. Le système existe déjà à Montpellier ou à Toulouse. Dernier projet, l’organisation de rencontres régionales avec les autres associations des départements voisins œuvrant aussi à l’enseignement aux jeunes malades. L’occasion d’échanger et d’apprendre du fonctionnement des autres. L’association peut mettre en place tous ces projets notamment grâce à une rallonge budgétaire permise par l’obtention de trois nouvelles subventions, en plus de celles du conseil départemental, du Grand Auch, de la Caf et de la Mutualité française. La CPAM (Caisse primaire d’assurance-maladie), Harmonie Mutuelle et du Fonds de développement de la vie associative ont en effet rejoint la liste des bienfaiteurs de l’association.